FJCF: la jeunesse au rendez-vous!
Depuis 1974, la FJCF contribue au développement socio-culturel et identitaire de la jeunesse, entre autres par des programmes d’emploi jeunesse et des événements pancanadiens. Par et pour les jeunes depuis sa création dans le cadre d’un congrès de l’ACELF, cet organisme national composé de onze membres associatifs jeunesse de neuf provinces et deux territoires porte avec vigueur les intérêts de la jeunesse d’expression française au Canada et lui donne une voix dans le paysage politique actuel.
En collaboration avec la Fédération de la jeunesse canadienne-française, (FJCF), Francosphère a obtenu les réponses de jeunes francophones (Lian, Jocelyn, Yann, Annie et Justin) interpellés par les enjeux identitaires.
Que faut-il privilégier pour favoriser la construction identitaire des jeunes?
Lian : Probablement des rassemblements jeunesse. Je trouve que c’est la meilleure chose parce que ça amène un sentiment d’appartenance au pays et ça te fait vraiment sentir valorisé. Plus je m’implique dans les rassemblements jeunesse, plus je suis fière d’être Canadienne et de parler français, d’être bilingue aussi.
Quel avenir pour l’identité francophone?
Yann : Moi y’a une phrase qui est dans le Musée des droits de la personne à Winnipeg qui dit essentiellement ceci : « On peut vraiment pas dire qu’on a tous le même passé, mais on peut tous avoir le même futur ». C’est en même temps célébrer le passé et s’avancer sur ce que le Canada va être pour les prochains 150 ans.
Jocelyn : J’espère qu’on va pouvoir, dans les prochaines années, pour les francophones, être beaucoup plus respectés. Je suis tanné de me sentir comme un citoyen de deuxième classe.
Comment envisagez-vous votre engagement envers une francophonie épanouie?
Annie : Je verrais vraiment des activités qui vont lier les provinces entre elles, parce qu’en tant que Québécoise, j’ai vraiment vécu ça avec la FJCF, de rencontrer des jeunes des autres provinces, et ça m’a tellement interpellée. Ça m’a vraiment transformée, ça a changé la vision que j’avais du Canada. J’ai beaucoup appris, ça m’a éduquée. J’ai trouvé ma place et je suis vraiment plus fière d’être Canadienne qu’auparavant.
Justin : C’est que la jeunesse canadienne-française soit partie prenante d’une vision d’unité, de reconnaître que le Canada en tant que pays uni comprend les autochtones, les francophones et les anglophones. C’est les trois piliers de notre pays, et je crois que la jeunesse d’expression française qui va de l’avant avec cette vision peut contribuer à un Canada plus uni et plus fort, en fin de compte.
La francosphère en action
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