Sue Duguay et Josée Vaillancourt: toujours plus loin
Depuis des années, Sue Duguay et Josée Vaillancourt travaillent auprès de la jeunesse francophone. La première est la présidente de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF), la deuxième en est la directrice générale. Organisme national géré « par et pour » les jeunes, la FJCF est composée de onze membres associatifs jeunesse de neuf provinces et deux territoires. Depuis 1974, elle porte les intérêts de la jeunesse d’expression française au Canada et contribue à l’atteinte de son plein potentiel.
Francosphère a invité les intervenantes et intervenants du congrès 2019 de l’ACELF, dont Sue Duguay et Josée Vaillancourt, à partager leurs impressions sur des enjeux actuels en francophonie canadienne.
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Comment tentez-vous d’inspirer les jeunes pour les engager envers leur francophonie?
Sue : Étant donné que l’identité est subjective à l’individu, moi je crois fortement en cette idée de savoir se définir et, du fait même, pour définir (de son mieux) SA francophonie. À partir de là, quand on se comprend soi-même, il est plus facile de s’engager.
Josée : L’objectif est toujours de permettre aux jeunes de découvrir de nouvelles choses et de leur permettre de participer à des activités évocatrices, ayant un impact sur le développement identitaire des jeunes!
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Comment les différentes diversités présentes dans votre milieu vous permettent-elles d’innover?
Sue : Selon moi, l’innovation est un simple terme qui identifie le fait qu’on a trouvé une façon de faire qui diffère de ce que l’on connaît. Bref, avec une communication sincère, la diversité nous permet d’élargir les façons d’agir.
Josée : La diversité, au sens large, c’est ce qui nous caractérise et c’est ce qui nous distingue en même temps. Que ce soit la diversité culturelle, ou encore la diversité des accents, c’est ce qui est la richesse de notre francophonie!
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En 2030, lorsque vous regarderez dans votre rétroviseur, que souhaitez-vous avoir inspiré à votre entourage professionnel?
Sue : J’aurai fait valoir la communication. Il faut arrêter de croire que de se comprendre c’est une perte de temps. En fait, si on se comprend (ça ne veut pas dire qu’on partage une idée commune), on permet à l’ensemble de se rendre plus loin.
Josée : L’ouverture vers l’implication des jeunes dans toutes les sphères de notre société. L’inclusion des jeunes dans les instances de gouvernance communautaire, c’est ce qui assurera la diversité de nos idées et qui contribuera à la pérennité de nos communautés.
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