Des mots qui en disent long!
communauté, diversité, mode de vie
Introduction
Cette activité de découverte permet aux élèves d’analyser les langues autochtones en lien avec les mots utilisés dans la langue française. Les élèves sont invités à comprendre la signification et la provenance des mots que nous utilisons dans notre entourage.
Démarche
En préparation à l’activité
Un groupe de membres du personnel de l’école explore ensemble les peuples autochtones qui sont présents dans votre milieu. Contactez une ou des communautés autochtones pour convenir d’une collaboration dans le cadre de cette activité en s’inspirant de l’approche suggérée à la page suivante.
Cette activité peut se faire à l’échelle de la classe et pourrait être adaptée pour toute l’école.
Validez avec votre ou vos invités l’intention de l’activité et le processus. Ajustez au besoin les différentes étapes de l’activité pour avoir une démarche respectueuse et pour la personnaliser.
En groupe-classe
Comme déclencheur, débutez par une parole de l’aîné accompagné de membres d’une ou des communautés autochtones de votre milieu. Cette parole pourrait être en lien avec la force des mots et leur signification.
Alternativement, utilisez ces suggestions de sites Web.
- 30 noms de lieux autochtones et leur signification, article de l’Encyclopédie canadienne
- Noms de lieux autochtones, Ressources naturelles Canada
- Vocabulaire autochtone : À la source des mots 1, Portail linguistique du Canada
- Vocabulaire autochtone : À la source des mots 2, Portail linguistique du Canada
Faites ensemble un remue-méninges de quelques mots provenant de langues autochtones. Identifiez s’il s’agit d’une ville, d’un lac, d’une rivière ou autres.
Expliquez aux élèves l’idée de faire leur propre dictionnaire franco-autochtone. Discutez de l’importance de connaître la signification des mots en français et en langues autochtones. Profitez de ce moment pour sensibiliser les élèves au fait qu’une langue dit bien des choses au-delà des mots. Par exemple, les noms des rivières pour les Autochtones sont souvent ancrés dans la nature alors que les Européens choisissent souvent le nom de personnes pour nommer des endroits ou des cours d’eau. Voici un exemple de question à se poser : Pourquoi est-il important de protéger les langues (autant les langues autochtones que la langue française)?
En équipe
Invitez les élèves à travailler sur des sujets en particulier. Par exemple, une équipe peut se concentrer sur les villes et villages, une autre sur les lacs, une autre sur les rivières et autres. Invitez-les à choisir des mots provenant de leur entourage et à faire une recherche pour en découvrir la signification.
En groupe-classe
Invitez chacun des sous-groupes à présenter le fruit de leur recherche.
Toute l’école
Rendez accessible votre dictionnaire franco-autochtone sur le site Web de votre école pour le partager avec les autres élèves, le personnel, les parents et la communauté. Chacun des groupes de l’école pourra bonifier le dictionnaire avec ses découvertes.
LIENS INTÉRESSANTS
Quelques liens intéressants pour poursuivre vos découvertes et nourrir vos réflexions sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits .
- L’échange : quand un Autochtone et un non-Autochtone se rencontrent, vidéo par Rad
- Vous avez posé des questions sur les Autochtones, ils répondent vidéo, par Rad
- Autochtones et francophones : comment favoriser la rencontre, vidéo par Francosphère (ACELF)
- Comprendre les Autochtones : réconciliation, respect et couvertures, vidéo par Francosphère (ACELF)
- Des ponts entre le Sud et le Nord, article de Francosphère (ACELF)
- Chroniques de Mélissa Mollen, Espaces autochtones de Radio-Canada 1 Référence : Bureau de la traduction du gouvernement du Canada
POUR ALLER PLUS LOIN
Partagez l’initiative dans les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram et autres) de l’école, du conseil scolaire et aussi sur le site de l’école, dans l’infolettre et autres.
Approche suggérée pour réaliser l’activité
- Aller à la rencontre de l’autre permet de créer un lien avec une ou des communautés autochtones dans votre milieu et de s’ouvrir mutuellement à la richesse d’une collectivité qui s’agrandit.
- S’ouvrir aux communautés autochtones, c’est prendre conscience des diverses réalités dans le respect de chacune des communautés dans votre milieu et au Canada.
- Inviter une personne d’une communauté autochtone à collaborer à votre activité dès le début permet de s’ouvrir à l’autre, de partager et d’apprécier les enseignements traditionnels ainsi que la contribution de chacun et de ce que l’on peut créer ensemble. Puisque toutes les activités sont traditionnellement faites en partageant un enseignement sacré, l’invitation d’une personne aînée, gardien du savoir, conseiller culturel ou d’une personne de la communauté autochtone rend l’expérience plus authentique.
- S’éveiller à l’autre, c’est aussi apprécier ce qu’on a en commun quant à la place de choix que l’on fait à la langue, à l’identité et à la culture dans sa vie.