Des mots qui en disent long!

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Âge visé
École secondaire
Disciplines scolaires
Sciences humaines
Éducation personnelle et sociale
Éducation à la citoyenneté
Français
Communication orale
Principe(s) directeur(s)
Favoriser l’action concertée
Développer un rapport positif à la langue française
Conception
Vaillancourt, Richard | Ladouceur, Nathalie
Thème(s)
Environnement
Premières Nations, Métis et Inuits
Mot(s)-clé(s)

communauté, diversité, mode de vie

Introduction

Cette activité de découverte permet aux élèves d’analyser les langues autochtones en lien avec les mots utilisés dans la langue française. Les élèves sont invités à comprendre la signification et la provenance des mots que nous utilisons dans notre entourage.

Démarche

En préparation à l’activité

Un groupe de membres du personnel de l’école explore ensemble les peuples autochtones qui sont présents dans votre milieu. Contactez une ou des communautés autochtones pour convenir d’une collaboration dans le cadre de cette activité en s’inspirant de l’approche suggérée à la page suivante.

Cette activité peut se faire à l’échelle de la classe et pourrait être adaptée pour toute l’école.

Validez avec votre ou vos invités l’intention de l’activité et le processus. Ajustez au besoin les différentes étapes de l’activité pour avoir une démarche respectueuse et pour la personnaliser.

En groupe-classe

Comme déclencheur, débutez par une parole de l’aîné accompagné de membres d’une ou des communautés autochtones de votre milieu. Cette parole pourrait être en lien avec la force des mots et leur signification.

Alternativement, utilisez ces suggestions de sites Web.

Faites ensemble un remue-méninges de quelques mots provenant de langues autochtones. Identifiez s’il s’agit d’une ville, d’un lac, d’une rivière ou autres.

Expliquez aux élèves l’idée de faire leur propre dictionnaire franco-autochtone. Discutez de l’importance de connaître la signification des mots en français et en langues autochtones. Profitez de ce moment pour sensibiliser les élèves au fait qu’une langue dit bien des choses au-delà des mots. Par exemple, les noms des rivières pour les Autochtones sont souvent ancrés dans la nature alors que les Européens choisissent souvent le nom de personnes pour nommer des endroits ou des cours d’eau. Voici un exemple de question à se poser : Pourquoi est-il important de protéger les langues (autant les langues autochtones que la langue française)?

En équipe

Invitez les élèves à travailler sur des sujets en particulier. Par exemple, une équipe peut se concentrer sur les villes et villages, une autre sur les lacs, une autre sur les rivières et autres. Invitez-les à choisir des mots provenant de leur entourage et à faire une recherche pour en découvrir la signification.

En groupe-classe

Invitez chacun des sous-groupes à présenter le fruit de leur recherche.

Toute l’école

Rendez accessible votre dictionnaire franco-autochtone sur le site Web de votre école pour le partager avec les autres élèves, le personnel, les parents et la communauté. Chacun des groupes de l’école pourra bonifier le dictionnaire avec ses découvertes.

LIENS INTÉRESSANTS

Quelques liens intéressants pour poursuivre vos découvertes et nourrir vos réflexions sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits .

POUR ALLER PLUS LOIN

Partagez l’initiative dans les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram et autres) de l’école, du conseil scolaire et aussi sur le site de l’école, dans l’infolettre et autres.

Approche suggérée pour réaliser l’activité

  • Aller à la rencontre de l’autre permet de créer un lien avec une ou des communautés autochtones dans votre milieu et de s’ouvrir mutuellement à la richesse d’une collectivité qui s’agrandit.
  • S’ouvrir aux communautés autochtones, c’est prendre conscience des diverses réalités dans le respect de chacune des communautés dans votre milieu et au Canada.
  • Inviter une personne d’une communauté autochtone à collaborer à votre activité dès le début permet de s’ouvrir à l’autre, de partager et d’apprécier les enseignements traditionnels ainsi que la contribution de chacun et de ce que l’on peut créer ensemble. Puisque toutes les activités sont traditionnellement faites en partageant un enseignement sacré, l’invitation d’une personne aînée, gardien du savoir, conseiller culturel ou d’une personne de la communauté autochtone rend l’expérience plus authentique.
  • S’éveiller à l’autre, c’est aussi apprécier ce qu’on a en commun quant à la place de choix que l’on fait à la langue, à l’identité et à la culture dans sa vie.