Annick Arsenault Carter: le numérique pour que ça clique!

Image hero
7 mai 2018
par Francosphère

Annick Arsenault Carter est reconnue comme une pionnière de l’approche de la classe inversée. Cette approche inverse la nature des activités d’apprentissage en classe et à la maison. Elle anime des ateliers au Nouveau-Brunswick, en Ontario et en France afin de faciliter le virage vers la technopédagogie et la classe inversée. Enseignante en 7e année, elle est fière d’être membre du personnel de l’école Le Mascaret, une école prototype de la région du sud-est du Nouveau-Brunswick.

Francosphère a invité les intervenants du congrès 2018 de l’ACELF à partager leurs impressions sur des enjeux actuels en francophonie canadienne.

La culture dans le numérique: Créer? Apprécier? Faire sa place?

En 2011, il y avait peu de ressources francophones pour la classe inversée. À cette époque, j’ai décidé que j’allais afficher l’évolution de ma classe inversée sur le Web. Je tenais à faire voir à mes élèves que même leur enseignante pouvait faire sa place à l’Internet! Je me suis vite rendue compte que je m’identifiais à une nouvelle culture : le numérique francophone. Quel beau monde coloré et animé! Depuis quelques années, nombreux sont les enseignants et les élèves qui partagent leurs apprentissages, leurs outils, leurs façons de faire en salle de classe. Quels excellents moyens de faire voir et de faire vivre différentes cultures!

Au-delà des contenus partagés, il y a de nombreuses occasions pendant lesquelles l’enseignant et les élèves peuvent développer leur conscience culturelle. À la suite de la lecture d’un billet de blogue ou d’un visionnement de vidéo, par exemple. Étant donné la facilité avec laquelle il permet les connexions entre toute culture, le numérique est un outil indispensable en salle de classe.

La francophonie canadienne: Plurielle? Diversifiée? Inclusive?

La francophonie ne se limite pas aux frontières d’un territoire. Elle représente les nombreuses cultures variées qui se rattachent à elle et qui valorisent son pouvoir d’unir les gens qui sont à la fois diversifiés, pluriels et inclusifs.

L’insécurité linguistique: in ou out ?

S’attaquer à l’insécurité linguistique avec attention est toujours in dans les écoles du Nouveau-Brunswick, surtout dans le sud-est de la province. Nous travaillons énormément à la construction identitaire. Il faut que que les jeunes se sentent à l’aise avec leur accent, leur culture et leur réalité. Il faut toujours valoriser la raison d’être de tous les accents de notre coin du pays. Cela dans le but que les jeunes puissent réaliser qu’ils ont leur place dans la francophonie. Le numérique facilite beaucoup cet objectif, car il offre une panoplie de moyens favorisant la communication.

La francosphère en action

Inspirer. Informer. Donner tout plein d’idées. Notre blogue met en valeur les meilleures pratiques en matière de construction identitaire pour alimenter la francosphère.