Mathilde Pronovost: de jeune engagée à enseignante motivée

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16 mai 2019
par Francosphère

Mathilde Pronovost est une ancienne étudiante de l’école Victor-Brodeur à Victoria en Colombie-Britannique. Elle a participé au congrès de l’ACELF en 2014 en tant que membre de la délégation Leadership jeunesse. Depuis, elle s’est impliquée dans divers organismes et événements francophones. D’ailleurs, elle a entraîné l’équipe de la Colombie-Britannique pour le volet théâtre lors des Jeux de la Francophonie canadienne en 2017. Aujourd’hui, Mathilde est étudiante en enseignement de l’art dramatique à l’Université du Québec à Montréal. Avec l’enseignement, elle tente de conjuguer son intérêt pour le théâtre et la langue française.

Francosphère a invité les intervenantes et intervenants du congrès 2019 de l’ACELF, dont Mathilde Pronovost, à partager leurs impressions sur des enjeux actuels en francophonie canadienne.
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Comment tentez-vous d’inspirer les jeunes pour les engager envers leur francophonie?

Je crois que la meilleure façon d’inspirer les jeunes pour les engager envers leur francophonie, c’est de rester authentique, leur donner les outils pour s’engager et leur montrer les opportunités qui existent. Il faut créer des liens avec les jeunes. Il faut instaurer un cadre relationnel de confiance. Il faut montrer qu’ils ne sont pas seuls et que nous aussi nous sommes engagés. Puis, qu’ensemble nous sommes un facteur de changement pour une francophonie plus forte et plus vivante. C’est ma façon d’inspirer les jeunes à s’engager envers leur francophonie!
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Qu’est-ce qui stimule votre créativité dans votre pratique professionnelle?

Ce qui stimule ma créativité, c’est la réalité, ce qui se passe dans l’actualité ou encore ce qui préoccupe les jeunes. Les discussions et les forums sont aussi très stimulants pour échanger et faire grandir les idées. Ce qui me stimule, personnellement, c’est la francophonie et le théâtre. J’essaie de conjuguer mon intérêt pour le théâtre et la langue française par l’enseignement.
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En 2030, lorsque vous regarderez dans votre rétroviseur, que souhaitez-vous avoir inspiré à votre entourage professionnel?

D’ici 2030, j’aimerais que plus d’écoles francophones au Canada instaurent l’art dramatique dans leur programmation. J’aimerais être un facteur de changement, une inspiration, envers plusieurs écoles et commissions scolaires qui n’offrent pas l’art dramatique, en 2019. J’aimerais voir des jeunes s’épanouir en français à l’oral. J’aimerais qu’il y ait moins d’insécurité linguistique et plus de rétention scolaire dans nos écoles.

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