Insécurité linguistique: nos jeunes ne sont pas malades!
Même si l’insécurité linguistique se vit par nombre d’entre eux, les élèves sont bons et résilients, plaide la sociolinguiste Phyllis Dalley.
Le phénomène peut prendre différentes formes. Le mandat de l’école de langue française consiste notamment à alléger le fardeau de l’insécurité linguistique des élèves, explique la chercheure à l’Université d’Ottawa.
Dans cette conférence, Mme Dalley présente des exemples concrets et pertinents démontrant la vulnérabilité de certains locuteurs de langue française. En tant que société, dit-elle, il nous faut travailler sur nos représentations et non pas déplorer le fait que les élèves parlent mal ou font des emprunts à l’anglais.
« Nous avons tous et toutes nos vulnérabilités », constate Mme Dalley, qui encourage la normalisation de l’insécurité linguistique. Le pire, c’est le silence, dû entre autres à un manque de confiance. Le défi : modifier nos représentations langagières afin de mieux accompagner les élèves dans la construction d’une sécurité langagière.
La professeure Dalley bouscule les repères et nous fait réfléchir sur comment on peut changer nos attitudes et nos façons de faire.
Cette conférence, d’une durée de 40 minutes environ, a été présentée en ouverture du Symposium francophone 2018. L’événement était organisé par la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE), à Winnipeg.
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