Émilie à Charlottetown: apprendre, enseigner et s’épanouir avec S3 CANADA
Connaissez-vous l’expression «comme un poisson dans l’eau»? Il suffit d’écouter Émilie Riendeau parler de son expérience à l’école François-Buote pour en comprendre tout le sens. Étudiante au baccalauréat en adaptation scolaire et sociale (BASS) à l’Université de Sherbrooke, Émilie rayonne de bonheur à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, où elle effectue son troisième stage dans le cadre du programme S3 CANADA. Son épanouissement se reflète aussi bien dans sa pratique pédagogique que dans ses relations avec les élèves et l’équipe-école.
«Émilie a envie d’être ici, et ça paraît», confie Anna Peters, son enseignante associée. Voici un bel exemple qu’oser partir à l’aventure avec S3 CANADA, découvrir une communauté francophone accueillante et développer des compétences uniques est souvent plus simple qu’on ne l’imagine.
Un accueil qui fait toute la différence
«J’ai été très bien accueillie par ma direction et mon enseignante associée», raconte Émilie. Avant même de poser le pied à l’Île-du-Prince-Édouard, elle avait eu l’occasion d’échanger avec des membres de l’école, ce qui lui a permis de poser toutes ses questions et d’arriver plus confiante. Sur place, elle a découvert une équipe chaleureuse et bienveillante, dans laquelle elle s’est rapidement intégrée.
«Je trouve qu’on fait une belle équipe», souligne Anna. Les élèves, eux aussi, ont su faire une place à Émilie dans leur quotidien. «Ils sont très chaleureux avec moi et je me suis sentie rapidement intégrée dans la classe», témoigne la stagiaire. Résultat: Émilie ne se sent pas du tout dépaysée dans sa communauté d’accueil, et ce, même si elle fait de nombreux apprentissages.
Un stage riche en découvertes… pour tous!
« Mon stage à l’Île-du-Prince-Édouard m’a permis de découvrir une communauté francophone qui trouve sa force dans la proximité et l’entraide», s’enthousiasme Émilie. Elle repartira enrichie par la bienveillance et l’écoute qu’elle a ressenties dans ce milieu: «J’ai appris à prendre le temps avec l’enfant, de l’écouter et de mieux répondre à ses besoins.» Et si ce stage lui permet de découvrir de nouvelles approches pédagogiques, c’est aussi le cas pour son enseignante associée. «Je la laisse enseigner à sa façon, et je trouve ça très enrichissant», commente Anna. Elle remarque que ses élèves profitent aussi de cette expérience.
Et après?
«C’est sûr que cette expérience m’a donné le goût de revenir visiter la province durant l’été», explique Émilie. Et l’Île-du-Prince-Édouard n’est peut-être pas la seule chose que l’étudiante revisitera dans le futur. Car, comme elle l’a constaté avec ses élèves, certains apprentissages prennent tout leur sens bien plus tard. Ce stage continuera de nourrir sa réflexion et sa pratique, même après ses études.
Qui sait? Comme Charles Boucher, ancien stagiaire de S3 CANADA, peut-être qu’Émilie vivra, elle aussi, un coup de cœur qui la ramènera dans une autre province ou territoire pour commencer sa carrière d’enseignante.
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