Comment rendre le français cool?

Dans cet épisode de notre série balado Rencontres (accessible sur Spotify, Apple podcast et SoundCloud), trois jeunes qui ont participé à la délégation Leadership jeunesse (DLJ) lors de notre congrès 2024 se retrouvent. Alexanne Ward, du Nouveau-Brunswick, Raphael Raharijaona, du Manitoba, et Marie-Pierre Girouard, de l’Ontario, nous partagent leurs initiatives inspirantes pour valoriser le français dans leurs milieux.
Sortir le français de la salle de classe
«Quand les gens disent que le français n’est pas cool, c’est faux», affirme Raphael. «Ce n’est pas la langue elle-même, c’est plutôt l’environnement dans lequel on l’utilise.» Et il ne se contente pas de le dire. En tant que membre du Conseil jeunesse provincial du Manitoba (CJP), il participe à l’organisation d’évènements pour réunir des jeunes qui veulent vivre la francophonie dans un contexte d’héritage et de culture.
Pour Marie-Pierre, c’est la musique qui lui permet de valoriser le côté culturel du français. Son groupe de musique organise des évènements qui attirent de plus en plus d’élèves. «On est capable de les encourager à venir à nos spectacles, puis de découvrir plus le côté musique francophone qui est une façon d’inclure le français, mais d’une façon plus cool», explique-t-elle.
Faire de nouvelles rencontres
Raphael remarque que ce sont souvent les mêmes visages qui reviennent aux activités jeunesse. Pour créer de nouvelles connexions avec des francophones d’ailleurs, l’équipe du CJP et lui invitent des jeunes d’autres provinces à participer à leurs évènements.
Alexanne, membre de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB), observe le même phénomène dans sa région. «On savait exactement qui on allait voir là», explique-t-elle. Mais, lors de leur dernier évènement, c’était différent. «Je suis arrivée, et il y avait tellement de gens que je ne connaissais pas!» Comment ont-ils rejoint toutes ces nouvelles personnes? En parlant à différents organismes. En organisant une rencontre avec les directions d’école de la province. Et en allant à la rencontre des jeunes dans les salles de classe.
L’effet boule de neige de l’engagement
Comme le dit si bien Marie-Pierre: «on se rappelle de l’impact qu’on a, juste à en parler entre nous, ici.» L’implication crée un véritable effet domino. En voyant ces leaders pleins d’énergie et de passions, d’autres jeunes sont inspirés à suivre le mouvement. «Avoir la chance de s’engager dans son parcours scolaire, c’est la meilleure chose que tu peux faire pour toi, tes apprentissages ou juste te développer comme personne», encourage Alexanne. L’implication crée un véritable effet domino.
À travers leurs initiatives inspirantes, Alexanne, Raphael et Marie-Pierre prouvent qu’on peut rendre le français cool. Leur engagement montre que sortir le français de la salle de classe peut transformer sa perception, le rendant vibrant et attrayant.
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